Nos partenaires le long de la voie ferrée gardent le sourire malgré un avenir incertain

L’agence de Phsar Samaky couvre une zone assez particulière de Phnom Penh, entre la voie ferrée et le lac Boeng Kak. C’est une zone « d’habitation illégale » où une population très pauvre vit dans des petites maisons faites de bois, de feuilles de palmier et de tôles. Dans cet environnement difficile, le long des rails, la vie s’est organisée et une micro économie locale s’est développée.

Aujourd’hui, la municipalité de Phnom Penh souhaite récupérer ces terres. La proximité du lac en fait une zone attractive et d’importants projets immobiliers sont déjà lancés.

Vue aérienne du quartier

Le lac Boeng Kak

La voie ferrée et ses habitations

En attendant, la vie suit son cours… On trouve des petites échoppes, des marchands ambulants et des petits magasins aménagés dans des maisons comme chez madame Thy Channy. Il y a chez elle tous les produits dont on peut avoir besoin au quotidien. Madame Thy Channy est une partenaire exemplaire de Chamroeun et a su développer son commerce grâce aux deux prêts qui lui ont été accordés. Elle espère obtenir prochainement un troisième crédit car elle planifie de diversifier encore un peu plus son offre de produits pour varier ses sources de revenu. Le soutien financier de Chamroeun a contribué à l’accroissement de son activité ; cependant si son magasin est reconnu par tous ses voisins c’est certainement aussi grâce à l’accueil qu’on y reçoit.

Madame Thy Channy dans son magasin.

Un peu plus loin, nous rencontrons madame Chea Sitha. Son métier est de collecter les objets usagés et les détritus qu’elle trouve le long de la voie ferrée : des bouteilles de plastique, des canettes de boisson. Elle les revend ensuite pour qu’ils soient recyclés. Pour ce genre d’activité aussi, il est nécessaire d’avoir un capital de départ. Grâce à l’argent emprunté auprès de Chamroeun, madame Chea Sitha peut acheter aux familles des objets cassés et certains déchets à recycler. Il y a quelques semaines son fils a eu un accident. Etant donné l’importance des frais hospitalier, Chamroeun a réadapté le calendrier de remboursement du prêt afin qu’elle puisse continuer à subvenir aux besoins de la famille. Aujourd’hui son fils va mieux et c’est avec reconnaissance que le partenariat a repris son cours normal.

Madame Chea Sitha avec sa famille.

Monsieur Pech Rith est un autre partenaire exemplaire. Il est l’un des rares hommes bénéficiant d’un micro crédit. Il fait vivre sa famille nombreuse en cuisinant et en vendant sa nourriture sur une petite échoppe au bord de la voie ferrée. Monsieur Pech Rith se dit très satisfait des services de Chamroeun et cela se ressent quand on voit l’accueil qu’il réserve aux agents de terrain sur son stand ou chez lui.

L’accueil chaleureux de monsieur Pech Rith et de sa femme dans la maison familiale.

De nombreuses autres familles de ce quartier bénéficient des services reconnus et respectés de Chamroeun. Même si l’avenir est incertain, l’esprit d’entreprenariat et les sourires sont là.